Tuesday, September 30, 2008

Retombés monétaires des médaillés olympique

J’avais prédit que les Jamaïcains allaient dominer les sprints en athlétisme aux olympiques de Pékin et je ne me suis pas trompé. Les Américains devaient surmonter tout un obstacle pour conquérir les titres sur 100 mètres, 200 mètres et le relais 4x100 mètres. Évidemment le nom qui sort du lot est Usain Bolt. Ce colosse de 6 pieds 5 pouces qui déjà à l’âge de 15 ans faisait de gros chronos. Il est vraiment dans une classe à part car gagner le 100, 200 et relais 4x100 mètres et battre ces 3 records du monde est surhumain. Attention par surhumain, je ne veux pas dire dopé. Par ces performances, le standard des chronos a pris une tout autre dimension. Autrefois les sprinters jubilaient après être descendus sous les 10 secondes, aujourd’hui cette performance est considérée à la limite de la médiocrité.

Et que dire du nageur américain Michael Phelps qui a gagné son pari en remportant 8 médailles d’or à ces mêmes jeux. Un autre extra-terrestre. On rapporte que Phelps a obtenu un bonus de Speedo de 1 million de dollars. Son salaire annuel incluant tous ces commanditaires (Mc Donald, Visa, Speedo, Omega) sera d’au moins de l’ordre de 6 à 7 millions de dollars. J’admire tellement ces deux athlètes que je n’ai pas pu les comparer à l’instar de plusieurs medias qui voulaient désigner le roi des jeux de Pékin. Bien que comme ancien sprinter, je devrais plutôt pencher pour Bolt.

Un sujet que l’on n’a pas beaucoup abordé durant et après ces jeux est la récompense des athlètes médaillés. Malheureusement toutes les médailles, bien qu’elles soient de la même couleur, n’ont pas la même valeur. Dépendamment du sport, de la discipline et du pays l’impact varie énormément. Mais dans un pays comme la Chine, n’importe quel médaillé pourra s’en tirer avec des milliers de dollars parce que la Chine a mis, met et mettra énormément d’argent dans le sport pour encourager ses athlètes. Prenons l’exemple d’un athlète médaillé canadien en haltérophilie. Par expérience cet athlète aura sûrement un dîner à son honneur ou une petite bourse d’encouragement des membres de sa communauté. En revanche si cet athlète est issu d’un pays d’Europe, ce dernier pourrait monnayer davantage cette médaille. L’autre exemple qui me chatouille est le phénomène Bolt qui fera sûrement 5 millions $ par année. Pour s’aligner dans une compétition, il exigera entre 125 000 $ et 200 000 $. J’évalue son nouveau contrat avec son équipementier Puma à 2 millions $ par année, me basant sur ceux que les anciens champions olympiques ont perçus. Si ce n’est pas le cas, une compagnie plus grosse, pour ne pas la nommer Nike, pourrait venir jouer dans le clan Bolt. Quand je vois qu’il y a 2 ans il avait de la difficulté à se trouver du financement pour ses traitements de physio et massage. C’est la raison d’ailleurs pour laquelle il se blessait toujours. Je crois que si Bolt était américain, il ferait le double ou même le triple des montants qu’il touche présentement. Car les bonzes d’Hollywood adapteraient instantanément son histoire et les grosses multinationales l’auraient signé sur le champ.
Mais les athlètes aux olympiques ne pensent pas seulement à l’argent. Il y a tout le mouvement olympique qui rentre en ligne de compte. Être un olympien est une richesse en soi. Nous avons juste à regarder la jouissance du millionnaire Rafael Nadal après la conquête de sa médaille d’or à Pékin. Pourtant il ne fut pas payé par sa fédération pour participer aux JO et n’a obtenu aucune prime de la part du Comité international olympique. Certes, il a eu des bonus de ses commanditaires privés mais rien n’équivaut une médaille olympique.

à bientôt

Bruny
www.groupesurin.ca

Sunday, September 7, 2008

Toujours plus vite, toujours plus loin

Bonjour!
J'ai beaucoup lu sur les nouvelles technologies dans le monde du sport dernièrement.
À Pékin, Asafa Powell courrait avec les souliers les plus légers. La compagnie Nike a conçu des chaussures Flywire qui ne pèsent que 67 grammes! Ce sont les plus légers depuis ceux de Michael Johnson, qui pesaient 112 g.
Pour sa part, Adidas a fabriqué les Lone Star. Le coureur Jeremy Wariner portera ces souliers pour le 400 m. Ainsi, son soulier droit est conçu pour le propulser vers la gauche. Lorsqu'il a négocier la courbe, ce dernier l'a aidé à aller plus rapidement. (NDLR: Un Québécois, Michel Lussier, a participé à la conception de cette chaussure.)
La semelle est en fibre de carbone. Adidas utilise la même technologie que la suspension en NASCAR.
Par ailleurs, tout le monde était avantagé par la surface Mondo, la compagnie qui s'occupe des pistes aux Jeux olympiques et aux Championnats du monde. Une réaction se produit au sol. Une petite propulsion vers l'avant a lieu pour les coureurs. En d'autres termes, c'est comme s'il y avait un ressort sur la piste.

À Pékin, j'ai rencontré le ministre des Affaires étrangères du Canada, David Emerson. J'ai mangé en sa compagnie et j'en ai profité pour discuter de sport et de politique.
Je lui ai fait des suggestions à apporter pour améliorer le classement du Canada dans le monde.
Personnellement, j'aimerais m'impliquer auprès de la relève, mais personne ne m'a encore approché. Le ministre semblait choqué de cette situation.
J'ai également mentionné que les parents n'ont pas assez d'aide financière de la part du gouvernement.
Par exemple, j'ai dépensé une fortune pour permettre à mes filles de jouer au tennis. Il n'y a aucun appui du gouvernement. Ça ne fait pas de sens. Il faudrait donner un coup de main aux parents dès le départ et ne pas attendre.
Le ministre a semblé très attentif à mes recommandations. J'espère qu'il a pris des notes et qu'il essayera de faire quelque chose.
Je me suis déjà entretenu avec plusieurs politiciens. Mais, en fin de compte, ça n'a rien donné du tout. Ils semblent un peu sourds dans ce domaine.